27.11.24

Les Promesses de l'Aube // Jour 1

Conférence / Débat / Rencontre

Mercredi 27 novembre 2024 de 16h à 19h.

Entrée libre.

Coordonnées

Aix-Marseille Université

29 Avenue Robert Schuman

13090

Aix-en-Provence

https://www.facebook.com/biennaledaix?locale=fr_FR

La première journée des Promesses de l’Aube sera consacrée à l’oeuvre de Charif Majdalani autour d’une rencontre en sa présence et d’une lecture théâtralisée.

16h Rencontre
Du poème au roman
Charif Majdalani

L’œuvre romanesque de Charif Majdalani s’ouvre par une citation de Saint-John Perse : « C’est là le train du monde et je n’ai que du bien à en dire. » L’éloge et l’épopée donnent leur impulsion à la phrase et au récit de prose, narrant les errances de ce qui aurait pu être un récit de fondation. Le pays du Cèdre constitue son mythe, dans la multiplicité des vies qui s’y croisent, qui en partent, qui y reviennent. Mais les choses se sont aggravées, avec l’accumulation des crises. La célébration cède le pas à la chronique de l’effondrement, celui du Liban et de l’Orient tout entier.

Animée par Stéphane Baquey
Organisation : Fondation Saint-John Perse, en collaboration avec Aix-Marseille Université

suivi de :

18h Lecture théâtralisée
Journal d’un effondrement
L’Auguste Théâtre

Au début de l’été 2020, dans un Liban ruiné par la crise économique, dans un Beyrouth épuisé qui se soulève pour une vraie démocratie, Charif Majdalani entame la rédaction d’un journal. Il entend raconter cette période déroutante, la confronter à son expérience, à ses réflexions et à ses émotions – peut-être aussi espère-t-il ainsi la supporter. Mais le 4 août, le port de la ville explose. Devenue alors témoignage du cataclysme, cette chronique de l’étouffement dresse le portrait sensible d’une cité stupéfiée par la violence, au cœur de laquelle les habitants chancellent, jouets d’un destin aussi hasardeux que cruel.
Avec Bruno Bonomo et Pascal Rozan ; mise en scène : Claire Massabo.


Lieu : Université Aix-Marseille, Maison de la Recherche
Salle de colloque 2
29 Av. Robert Schuman